CLEANING PITKÄLAMPI|| Parc national de Koli, Finlande
mai 2015
Intervention en nature
Un système auto-suffisant que l'on s'entête à vouloir nettoyer, rendre propre, rendre beau, rendre mieux.
Ce besoin bizarre et foncièrement humain de vouloir intervenir dans un milieu en pensant le rendre meilleur.
Fabriquer un outil à partir d'éléments du milieu et intervenir dans celui-ci à l'échelle humaine, en opposition à une action semblable à une échelle plus grande.
La forme du cercle d'environ 1,5 m de diamètre s'inscrit dans un triangle défini par trois hautes épinettes, arbres présents en majorité dans le parc national de Koli. Cette région de Carélie ayant été exploitée de façon industrielle avant la création du parc dans les années 90, la diversité végétale fût grandement réduite pour cause de manque de feux naturels et de bois en décomposition. Pour restaurer cette diversité, la solution priorisée serait d'abattre et de brûler une partie de la forêt afin de retourner à la terre les éléments nutritifs et donner une chance aux espèces de reprendre place. Cependant, ceci aurait comme effet secondaire d'augmenter la présence de dendroctones de l'épinette, insectes ravageurs*.
Ainsi voit le jour cette ambivalente problématique : considérant les problèmes que peuvent engendrer en marge les actions humaines dans un milieu naturel, doit-on impérativement agir dans une situation comme celle-ci et de ce fait prendre position sur la diversité même du lieu (en choisissant quelle espèce préserver ou réintégrer, par exemple) ou ne devrait-on pas simplement laisser la nature faire son travail , advienne que pourra?
De mon côté, je nettoie la forêt.
Confectionner un balai à partir de brindilles de bouleau finlandais et d'une branche droite et sèche.
Retirer les pommes de pins, les aiguilles, les branches, les mousses et ne laisser que les espèces bien ancrées transpercer le périmètre aseptisé.
Voir la vidéo ICI.
mai 2015
Intervention en nature
Un système auto-suffisant que l'on s'entête à vouloir nettoyer, rendre propre, rendre beau, rendre mieux.
Ce besoin bizarre et foncièrement humain de vouloir intervenir dans un milieu en pensant le rendre meilleur.
Fabriquer un outil à partir d'éléments du milieu et intervenir dans celui-ci à l'échelle humaine, en opposition à une action semblable à une échelle plus grande.
La forme du cercle d'environ 1,5 m de diamètre s'inscrit dans un triangle défini par trois hautes épinettes, arbres présents en majorité dans le parc national de Koli. Cette région de Carélie ayant été exploitée de façon industrielle avant la création du parc dans les années 90, la diversité végétale fût grandement réduite pour cause de manque de feux naturels et de bois en décomposition. Pour restaurer cette diversité, la solution priorisée serait d'abattre et de brûler une partie de la forêt afin de retourner à la terre les éléments nutritifs et donner une chance aux espèces de reprendre place. Cependant, ceci aurait comme effet secondaire d'augmenter la présence de dendroctones de l'épinette, insectes ravageurs*.
Ainsi voit le jour cette ambivalente problématique : considérant les problèmes que peuvent engendrer en marge les actions humaines dans un milieu naturel, doit-on impérativement agir dans une situation comme celle-ci et de ce fait prendre position sur la diversité même du lieu (en choisissant quelle espèce préserver ou réintégrer, par exemple) ou ne devrait-on pas simplement laisser la nature faire son travail , advienne que pourra?
De mon côté, je nettoie la forêt.
Confectionner un balai à partir de brindilles de bouleau finlandais et d'une branche droite et sèche.
Retirer les pommes de pins, les aiguilles, les branches, les mousses et ne laisser que les espèces bien ancrées transpercer le périmètre aseptisé.
Voir la vidéo ICI.
Travail présenté dans le cadre du Festival d'art environnemental de Koli, Finlande.
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